Si vous préférez être autonome, vivre en étant plus libre de vos mouvements, le statut de freelance peut vous convenir parfaitement. En Espagne, comme en France, certaines démarches sont nécessaires. Pourtant, le parcours n’est pas si compliqué. Voici quelques explications qui pourraient vous aider à devenir freelance en Espagne !
Les statuts des freelances en Espagne
Le statut d’autonomo en Espagne représente une autre façon de travailler et de profiter de tout ce que peut offrir ce beau pays ensoleillé. Géré par él Regimen Especial de Trabajo Autonomo (RETA), ce statut a subi plusieurs réformes d’importance ces dernières années et englobe différentes particularités.
Pour vous inscrire en tant que freelance en Espagne, prenez rendez-vous auprès de la Hacienda qui vous aidera à réaliser vos papiers et vous mettra en relation avec un professionnel habitué à ce genre de démarches. Vous pouvez aussi directement remplir les documents en ligne ! Vous devez dans les deux cas avoir à portée de main votre numéro NIE, votre carte d’assuré social et un RIB de votre compte professionnel. C’est à ce moment-là qu’il faudra définir votre statut et votre lieu d’exercice. Le statut le plus simple à mettre en œuvre est le statut d’autoentrepreneur en Espagne.
La première étape pour entreprendre en Espagne est donc l’inscription sur les registres de la Hacienda : Impuesto de Actividades Economicas. Le formulaire 036/037 doit être dûment rempli et indiquer la date de début d’activité, la raison sociale, la nature des activités, etc.
Suite à cette démarche, vous allez recevoir un numéro d’identification à rappeler dans toute correspondance avec la Hacienda et les centres des impôts espagnols. Si vous préférez avoir le statut autoentrepreneur en Espagne, vous n’aurez pas de capital à verser en début d’activité.
Quelles sont les obligations d’un entrepreneur freelance en Espagne ?
La Hacienda est l’institution à contacter pour toutes démarches. Cependant, effectuer certains contrôles peut vous éviter bien des déboires. Par exemple, si vous possédez un numéro de TVA intracommunautaire, le mieux est d’examiner sa validité en se connectant sur le site européen de la fiscalité et de l’Union douanière. Vérifier le numéro de tva en Espagne est très simple et ne prend que quelques minutes. Vous en aurez notamment besoin pour justifier la présence de la TVA sur les factures remises à vos clients.
Il est également conseillé aux freelances en Espagne de tenir à jour une comptabilité et d’anticiper les frais futurs :
- Les charges sociales en Espagne sont gérées par la Seguridad Social. Les cotisations représentent 29,9 % du chiffre d’affaires et doivent être réglées chaque fin de mois. Le montant des charges est de 267 € minimum pour les autoentrepreneurs et la base de cotisations peut être modifiée plusieurs fois par an. En cas de non-paiement des charges sociales en Espagne, des pénalités s’appliquent ;
- l’IRPF en Espagne (IRRP en France) est l’impôt sur le revenu dû par toute personne physique et peut être inclus aux factures réalisées sous la dénomination “retencion”. En France, il s’agit du prélèvement libératoire de l’impôt sur le revenu. Récupéré comme les autres charges par l’Hacienda, le montant de l’IRPF en Espagne est de 9 % les trois premières années, puis de 20 % les années suivantes.
Vous êtes convaincu : vous voulez entreprendre en Espagne ? Développer une activité demande du travail et de la volonté, mais vous réussirez en vous fiant à votre intuition et en réalisant l’ensemble des démarches imposées au Freelance. Vous pouvez demander l’aide d’expatriés espagnols et explorer le terrain en vous installant un mois ou deux à Barcelone par exemple. Créez dès aujourd’hui votre entreprise !